mercredi 28 août

par chat2ouille Mer 28 Aoû - 10:56

Mes amis,

Je vais vous faire tenir des mots que j'écrivais il y a quelques temps à un ami malade pour que vous me voyez sous un jour nouveau, mordante et incisive quand le devoir me tient de devoir soutenir.
La "jardinière" parfois a aussi de mordantes rages quand elles se veulent baumes et aiguillons à la fois.
Il n'est nul besoin de pleurer le chagrin d'un autre, soutenir n'est pas larmoyer c'est être forte pour deux et le lui faire savoir.

"Chaque jour naissant portera le message, d'être fier, conquérant, de n'être jamais sage.
Toisant tous les manants portant triste présage, quand Vous seul, en dedans, savez toute la rage que Vous jetez au temps.
Faites grimace aux gens qui voudront vous mener vers un autre chemin que celui fleurissant, votre vie, votre pas.
Et ne dites jamais, que vous ne pouvez pas, vous pouvez et savez ce qu'il en coûte.
Aux confins de la route il y a Vous, debout et triomphant.
Sextant pour seul guide, la voile gonflée de vent vous portant vers un temps aux meilleures hospices.
Le printemps vous attend, glycines, jasmin et lys, comme l'hiver vous porte de blancheur, d'ombres lisses. Chaque jour ne se rend que pour franchir la porte.
Celle des liens brisés, qui vous font croire néant, quand le jour combattant brille une lumière ambrée.
Un demain vous fera offrande de liberté gagnée bon gré mal gré tout ces gris vous mentant.
Et vous allez le faire, vous battre et puis vaincre, je m'en vais vous convaincre faute de quoi je pourrai avoir des propos que mon éducation ne saurait vous livrer sauf à être grossière.
Et là j'aurais du mal mais vous assure bien, Monsieur, de ma détermination à vous faire tenir ma rage, à vous dire le meilleur comme le pire.
Honte ... moi ! jamais et j'en suis assez fière, de vous jouer gagnant pas seulement d'une victoire mais bel et bien de cette foutue guerre.
Vous voulez jouer avec mes nerfs, ne vous y risquez pas, là, vous seriez perdant.
J'ai de mille manières, n'en doutez surtout pas, les moyens de vous faire rendre cette triste bannière vous clouant à ce lit de misère.
Quand devant vous se dresse presque arrogant, votre avenir Monsieur, seront bien vite vieux ces souvenirs d'hier, las et pantelants. On s'accroche et on bosse, oubliant le sordide de ces murs insipides,
quand la grisaille ne compte que pour les petites gens, dont je ne vous crois pas.
Allez, toujours devant, portez vos pas vaillants, ne craignez rien, où que se noie votre tracas, marchez, marchez, jamais ne se perd l'âme aux abois.
Allez, soyez confiant. où que vous mène votre route elle vous guidera vers demain.

Portez vous le mieux du monde, en bout de course vous trouverez votre chemin.
Ca vous surprend, écoutez bien, je vous dois un secret :
où que vous portent les heures, les jours, vous serez là, comme au retour d'un grand voyage.
où que vous mène la peur, allant de l'avant toujours, vous reviendrez

J'en veux pour preuve des propos anciens qui disaient que la terre est ronde et prétendaient de plus qu'elle tourne !!! Alors laissons nous griser, l'ivresse a ceci de bon qu'elle soulage de tout !

Je compte sur vous ne me décevez pas sinon gare !!!!"

C'est un peu mordant mais ça soulage mes craintes tout en portant la force à l'Ami blessé !

Belle journée à tous
amicalement
rosalie