Pour Christ,! ils ont eu beaucoup de chance

AVIGNON / MERINDOL (VAUCLUSE)
Deux drames évités... miraculés du rail
par La Rédaction du DL | le 30/06/10 à 06h12
0 vote | 787 vues | 0 commentaire


Photo

0 vote
Vue 17 fois
0 commentaire
Deux drames ont été miraculeusement évités, hier, sur des passages à niveau du département. Ces deux accidents matériels, qui se terminent finalement sans une égratignure, illustrent, toutefois, la réalité du danger sur les routes vauclusiennes. Ou même de France.

Des plans de suppressions ont d'ailleurs été engagés un peu partout dans l'Hexagone. Celui de Sainte-Catherine (entre Fontcouverte et le CHS de Montfavet) va même disparaître dans six mois, avec la réalisation d'un pont route à Saint-Chamand. Une tragédie a bien failli s'y nouer hier matin.

Il est un peu plus de 8 heures, quand un Avignonnais de 27 ans bifurque sur l'avenue en arrivant des Souspirous. Les barrières sont pourtant abaissées, mais l'homme affirme que ses freins ne répondent plus.

Son fourgon Peugeot J5 manque de percuter les véhicules arrêtés sagement. Devant la police arrivée sur place, le conducteur du J5 prétend les avoir évités de justesse. D'un coup de volant sur la gauche. Son utilitaire aurait ensuite contourné les barrières et poursuivi sa course sur les voies.

Au même instant, le Train express régional (TER) qui déboulait en direction de la gare-centre le percute de plein fouet. Le train arrache l'avant du véhicule et ne parvient à s'arrêter que 500 mètres plus loin.

À bord, les voyageurs sont indemnes. Au volant du J5, le conducteur est sain et sauf. Choqué, l'homme ne demande aucune prise en charge des pompiers. La police qui n'a, pour l'instant, ouvert aucune enquête, suit cepedant de très près cette affaire. Elle pourrait être amenée à vérifier les déclarations du chauffeur.

Une marche arrière salvatrice pour éviter le train
Les circonstances du second accident, survenu en milieu d'après-midi sur la route de mallemort à Mérindol, ne font en revanche aucun doute. Une conductrice d'une soixantaine d'années ne serait pas parvenue à s'arrêter à temps aux barrières. Sa voiture aurait défoncé les gardes-corps et terminé sa course sur le passage à niveau.

Prise de panique, l'automobiliste aurait alors tenté une marche arrière salvatrice pour éviter le train de marchandises qui fondait sur elle. Le convoi n'aurait finalement effleuré que le pare-chocs arrière de son véhicule. La dame en serait ressortie indemne.



Jean-François GARCIN
Paru dans l'édition 84A du 30/06/2010 (202964368151)

l'inconscience dans toute sa splendeur naturellement