<>*** LUNDI 13 AVRIL ***<>
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<>*** LUNDI 13 AVRIL ***<>
Bonjour Eve et bonjour tout le monde
Bonne fête aux Ida
Petit mot de Eve ce matin à 7h30
Joyeux Pâques à tous et toutes.
Non, ce n'est pas trop tard.............. Nous sommes très occupés en ce moment, soeurs et frères de Bernard sont arrivés sans nous prévenir une nous faire une surprise.
La surprise est complète. Bernard est aux anges.
Alors, passez une belle journée. Depuis 2 jours, nous avons de la pluie qui doit s'arrêter aujourd'hui.
Alors Chris, vous n'avez pas fait les pavés du Nord ?
Merci Ironimots et merci à Mau pour le régal du petit matin avec vos belles poésies qui illuminent ma journée.
Bisous à tous, à Cricri, Maminette, Mau, Chris, Ironimots , Gérard et tous ceux qui vont venir me lire.
Eve
13 avril 1695: Jean de LA FONTAINE nous quittait
N’oubliez pas d’aller voir dans le jardin !! Les cloches sont surement passées !
! et moi je viens seulement de pouvoir me connecter
Bon lundi à tous
Et bisous les chouchoutes !!
Le héron
Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le héron au long bec emmanché d'un long cou :
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la carpe y faisait mille tours
Avec le brochet son compère.
Le héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord ; l'oiseau n'avait qu'à prendre.
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit ;
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
Après quelques moments, l'appétit vint : l'oiseau
S'approchant du bord, vit sur l'eau
Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux,
Et montrait un goût dédaigneux
Comme le rat du bon Horace.
"Moi, des tanches ! dit-il ; moi, héron, que je fasse
Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?"
La tanche rebutée, il trouva du goujon.
"Du goujon ! c'est bien là le dîner d'un héron !
J'ouvrirais pour si peu le bec ! aux dieux ne plaise !"
Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
Qu'il ne vit plus aucun poisson.
La faim le prit ; il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un limaçon.
Ne soyons pas si difficiles ;
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous aurez à peu près votre compte...
Jean de La Fontaine
Bonne fête aux Ida
Petit mot de Eve ce matin à 7h30
Joyeux Pâques à tous et toutes.
Non, ce n'est pas trop tard.............. Nous sommes très occupés en ce moment, soeurs et frères de Bernard sont arrivés sans nous prévenir une nous faire une surprise.
La surprise est complète. Bernard est aux anges.
Alors, passez une belle journée. Depuis 2 jours, nous avons de la pluie qui doit s'arrêter aujourd'hui.
Alors Chris, vous n'avez pas fait les pavés du Nord ?
Merci Ironimots et merci à Mau pour le régal du petit matin avec vos belles poésies qui illuminent ma journée.
Bisous à tous, à Cricri, Maminette, Mau, Chris, Ironimots , Gérard et tous ceux qui vont venir me lire.
Eve
13 avril 1695: Jean de LA FONTAINE nous quittait
N’oubliez pas d’aller voir dans le jardin !! Les cloches sont surement passées !
! et moi je viens seulement de pouvoir me connecter
Bon lundi à tous
Et bisous les chouchoutes !!
Le héron
Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le héron au long bec emmanché d'un long cou :
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la carpe y faisait mille tours
Avec le brochet son compère.
Le héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord ; l'oiseau n'avait qu'à prendre.
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit ;
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
Après quelques moments, l'appétit vint : l'oiseau
S'approchant du bord, vit sur l'eau
Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux,
Et montrait un goût dédaigneux
Comme le rat du bon Horace.
"Moi, des tanches ! dit-il ; moi, héron, que je fasse
Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?"
La tanche rebutée, il trouva du goujon.
"Du goujon ! c'est bien là le dîner d'un héron !
J'ouvrirais pour si peu le bec ! aux dieux ne plaise !"
Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
Qu'il ne vit plus aucun poisson.
La faim le prit ; il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un limaçon.
Ne soyons pas si difficiles ;
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous aurez à peu près votre compte...
Jean de La Fontaine
Invité- Invité
Re: <>*** LUNDI 13 AVRIL ***<>
Bonne journée, il fait beau, il fait chaud, les cerisiers déjà en fleurs, espérons qu’il n’y aura pas de gelées tardives !
Un hommage à notre ami Jean de la Fontaine
Le corbeau, le renard et le loup
Un corbeau noir de jais aimait une cigale
Celle qu’avait châtiée madame la fourmi
Rencontrant un renard qui avait la fringale
Il osa l’avouer à son ancien ami
-Détestable est ta voix, tu n’as aucune chance
Je peux si tu le veux être ton avocat
Trouve-moi des poulets, des coqs en abondance
J’irai plaider ta cause à la fin du repas
Le corbeau n’avait plus une grande confiance
Il avait en mémoire un triste souvenir
-Tu m’as eu une fois j’en ai la souvenance
Je me demande bien où tu veux en venir
Le renard lui jura de rester solidaire
Mais étant trop bavard, il en parla au loup
Son cousin estima que c’était une affaire
Que lui-même il allait se risquer dans le coup
Et l’insecte chanteur succombait sous le charme
Du canidé sauvage aux gestes de voyou
Le corbeau dépité essuyait une larme
Encore une leçon donnée par un filou
Un hommage à notre ami Jean de la Fontaine
Le corbeau, le renard et le loup
Un corbeau noir de jais aimait une cigale
Celle qu’avait châtiée madame la fourmi
Rencontrant un renard qui avait la fringale
Il osa l’avouer à son ancien ami
-Détestable est ta voix, tu n’as aucune chance
Je peux si tu le veux être ton avocat
Trouve-moi des poulets, des coqs en abondance
J’irai plaider ta cause à la fin du repas
Le corbeau n’avait plus une grande confiance
Il avait en mémoire un triste souvenir
-Tu m’as eu une fois j’en ai la souvenance
Je me demande bien où tu veux en venir
Le renard lui jura de rester solidaire
Mais étant trop bavard, il en parla au loup
Son cousin estima que c’était une affaire
Que lui-même il allait se risquer dans le coup
Et l’insecte chanteur succombait sous le charme
Du canidé sauvage aux gestes de voyou
Le corbeau dépité essuyait une larme
Encore une leçon donnée par un filou
ironimots- Messages : 142
Date d'inscription : 22/03/2009
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