Samedi 11 février
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Samedi 11 février
par Monsieur Wu Sam 11 Fév - 9:18
Salut tout l'monde,
C'est r'parti pour le froid. Alors,ça s'ra une journée à p'tite vitesse et une montagne de films (et lecture). J'bouge plus. J'vide mon congélateur. C'est une bonne occasion, non ?
A plus...
C'est r'parti pour le froid. Alors,ça s'ra une journée à p'tite vitesse et une montagne de films (et lecture). J'bouge plus. J'vide mon congélateur. C'est une bonne occasion, non ?
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Monsieur Wu- Admin
- Messages : 1650
Date d'inscription : 16/03/2009
Re: Samedi 11 février
par ameoceane Sam 11 Fév - 9:58
Salut GG, coucou à Rosalie et bonjour à tous
Oui il fait froid et je dois couver , depuis hier je suis fébrile...alors ça sera aussi au chaud...
T'as raison GG, c'est le moment rêvé pour faire une cure de films en vidant le congélo !
Je crois qu'on fête les Guillaume aujourd'hui
On fête aussi l'anniversaire de Tiote
ça s'est passé un 11 Février....bonne lecture !
Bonne journée aux marmottes
C'est arrivé aujourd'hui
Henry Russell, dont les exploits ont inspiré Jules Verne pour créer le personnage de Michel Strogoff, accomplit la première ascension hivernale au monde.
11 février 1869 : un Irlandais escalade le Vignemale en redingote
Jusqu'à ce jour, nul homme n'a osé défier un sommet en plein hiver. Voilà qui suffit comme raison à Henry Russell, 35 ans, pour se jeter dans cette folle aventure. Il a choisi le mont Vignemale, un des sommets des Pyrénées qu'il préfère. Il entraîne avec lui deux guides-paysans de la vallée : Hippolyte Passet et son neveu Henri. De père irlandais, Henry Russell possède un suffisamment solide magot familial pour lui faire croire que le monde est une immense cour de récréation. Toute sa vie, il va jouer au gentleman aventurier, et avec une certaine classe, il faut l'avouer. L'Amérique est son premier terrain de jeu. À 23 ans, il s'embarque pour le Nouveau Monde, qu'il sillonne de long en large. À peine revenu, deux ans plus tard, il prend la route de Moscou, poursuit sur Irkoutsk et Pékin. Il se perd dans le désert de Gobi, descend le fleuve Amour, aborde en Australie, revient séjourner en Inde, découvre Le Caire et Constantinople. Un périple de 65 000 kilomètres. Ses aventures qu'il couche dans un livre inspireront à Jules Verne celles de Michel Strogoff.
En 1861, de retour à Pau, Russell tombe complètement sous le charme des Pyrénées qu'il décide d'explorer de fond en comble. Finalement, pourquoi se casser le cul à courir le monde alors qu'il a sous la main une des plus belles merveilles de notre planète : le massif pyrénéen ? Durant une trentaine d'années, les bergers le verront escalader un à un tous les sommets, vêtu comme un milord, emportant un sac de couchage cousu de peaux de chèvre. Doué d'une résistance hors du commun, Russell réalise une trentaine de premières.
La plus célèbre est donc l'ascension hivernale du Vignemale, 3 290 mètres. Personne avant lui n'a osé affronter un sommet européen durant l'hiver. Le 10 février 1869, Russell arrive à Gavarnie avec ses deux compagnons. "Le cirque, couvert de glace du haut en bas, luisait comme une cuirasse : toutes les cascades étaient gelées, on n'y entendait pas un son, et au-dessus de ses assises funèbres et bleues, se déployait l'azur mélancolique d'un ciel polaire... D'ailleurs, il faisait calme, et assez doux", écrit-il dans ses mémoires.
Le lendemain, les trois hommes sont debout avant six heures pour se mettre en route. Ils s'éclairent à la lanterne, car "il faisait encore nuit close". Au XIXe siècle, l'équipement des premiers alpinistes, très rudimentaire, se borne à un bâton de berger à embout ferré. Russell refusera longtemps d'utiliser un piolet. Ce matin, il a revêtu son habituelle redingote complétée par un chapeau. Il refuse de s'encorder, ignore l'usage des crampons, de la broche à glace, de l'échelle et de toute cette quincaillerie qui forme l'équipement des alpinistes modernes. Les trois hommes emportent de quoi manger frugalement et de l'eau-de-vie. Quittant le village, ils marchent d'un pas allègre dans la bise glaciale, "mais vivifiante". Ils prennent quelques minutes pour admirer le rougeoiement du grand glacier du Mont-Ferrant caressé par les premiers rayons du soleil. L'ascension se poursuit sous un ciel sans nuages. Le lever du jour les trouve à 1 800 mètres où ils rencontrent enfin la neige. Ils parviennent à la cascade des Oulettes qu'ils entendent gronder sous la neige. Délaissant une rive couverte de neige poudreuse et molle prête à glisser dans l'abîme, ils préfèrent escalader une paroi presque à pic sous l'oeil intéressé de plusieurs isards qui font des paris pour savoir lequel se cassera le premier la figure. Mais ils doivent déchanter, les trois humains continuent leur progression.
Bien que n'ayant pas encore goûté à son eau-de-vie, Henry Russell est déjà ivre. L'effort, le paysage, l'air cristallin, tout concourt à l'emporter dans un tourbillon de bonheur. C'est un mystique qui considère la montagne comme un temple réceptacle des forces telluriques. Il adore les courses solitaires qui l'amènent à affronter tempêtes, brouillards et abîmes. Doté d'une résistance exceptionnelle, il est capable de marcher 48 heures d'affilée. "Rochers, ravins, moraines, cascades, tout dormait sous la neige comme au fond d'un sépulcre, et dans ce blanc illimité, qui foudroyait nos yeux, nous seuls faisions trois taches errantes. Nous avancions sans bruit comme des fantômes, dans un silence étrange, universel et absolu : car rien au monde n'est aussi muet qu'une solitude de neige."
À trois heures de l'après-midi, après 9 heures d'ascension, les trois hommes atteignent enfin le sommet du Vignemale. "Jamais, je n'oublierai les courtes, mais mémorables minutes que nous passâmes là-haut dans le coeur de l'hiver, avec la certitude qu'aucun homme en Europe ne respirait à notre niveau : orgueil puéril, mais pardonnable... Du haut de cette espèce de cathédrale céleste, je voyais sous mes pieds la chaîne des Pyrénées gelée d'un bout à l'autre. J'étais au centre d'un paradis de neige !... Mon enthousiasme touchait à la folie..."
Mais il ne faut pas s'attarder, bientôt le soleil va disparaître. Dans la neige amollie où ils s'enfoncent jusqu'à la taille, les trois hommes tracent péniblement leur chemin. La nuit tombe alors qu'ils ne sont qu'à mi-chemin sur le retour de Gavarnie. Il faut rallumer la lanterne. Finalement, ils sont de retour au village après 16 heures de marche forcée, épuisés. Quand ils se lèvent, le lendemain, la neige tombe à gros flocons. "Mais elle tomba trop tard pour nous punir d'avoir violé ses temples pendant l'hiver, et elle ne put qu'y effacer nos traces."
Oui il fait froid et je dois couver , depuis hier je suis fébrile...alors ça sera aussi au chaud...
T'as raison GG, c'est le moment rêvé pour faire une cure de films en vidant le congélo !
Je crois qu'on fête les Guillaume aujourd'hui
On fête aussi l'anniversaire de Tiote
ça s'est passé un 11 Février....bonne lecture !
Bonne journée aux marmottes
C'est arrivé aujourd'hui
Henry Russell, dont les exploits ont inspiré Jules Verne pour créer le personnage de Michel Strogoff, accomplit la première ascension hivernale au monde.
11 février 1869 : un Irlandais escalade le Vignemale en redingote
Jusqu'à ce jour, nul homme n'a osé défier un sommet en plein hiver. Voilà qui suffit comme raison à Henry Russell, 35 ans, pour se jeter dans cette folle aventure. Il a choisi le mont Vignemale, un des sommets des Pyrénées qu'il préfère. Il entraîne avec lui deux guides-paysans de la vallée : Hippolyte Passet et son neveu Henri. De père irlandais, Henry Russell possède un suffisamment solide magot familial pour lui faire croire que le monde est une immense cour de récréation. Toute sa vie, il va jouer au gentleman aventurier, et avec une certaine classe, il faut l'avouer. L'Amérique est son premier terrain de jeu. À 23 ans, il s'embarque pour le Nouveau Monde, qu'il sillonne de long en large. À peine revenu, deux ans plus tard, il prend la route de Moscou, poursuit sur Irkoutsk et Pékin. Il se perd dans le désert de Gobi, descend le fleuve Amour, aborde en Australie, revient séjourner en Inde, découvre Le Caire et Constantinople. Un périple de 65 000 kilomètres. Ses aventures qu'il couche dans un livre inspireront à Jules Verne celles de Michel Strogoff.
En 1861, de retour à Pau, Russell tombe complètement sous le charme des Pyrénées qu'il décide d'explorer de fond en comble. Finalement, pourquoi se casser le cul à courir le monde alors qu'il a sous la main une des plus belles merveilles de notre planète : le massif pyrénéen ? Durant une trentaine d'années, les bergers le verront escalader un à un tous les sommets, vêtu comme un milord, emportant un sac de couchage cousu de peaux de chèvre. Doué d'une résistance hors du commun, Russell réalise une trentaine de premières.
La plus célèbre est donc l'ascension hivernale du Vignemale, 3 290 mètres. Personne avant lui n'a osé affronter un sommet européen durant l'hiver. Le 10 février 1869, Russell arrive à Gavarnie avec ses deux compagnons. "Le cirque, couvert de glace du haut en bas, luisait comme une cuirasse : toutes les cascades étaient gelées, on n'y entendait pas un son, et au-dessus de ses assises funèbres et bleues, se déployait l'azur mélancolique d'un ciel polaire... D'ailleurs, il faisait calme, et assez doux", écrit-il dans ses mémoires.
Le lendemain, les trois hommes sont debout avant six heures pour se mettre en route. Ils s'éclairent à la lanterne, car "il faisait encore nuit close". Au XIXe siècle, l'équipement des premiers alpinistes, très rudimentaire, se borne à un bâton de berger à embout ferré. Russell refusera longtemps d'utiliser un piolet. Ce matin, il a revêtu son habituelle redingote complétée par un chapeau. Il refuse de s'encorder, ignore l'usage des crampons, de la broche à glace, de l'échelle et de toute cette quincaillerie qui forme l'équipement des alpinistes modernes. Les trois hommes emportent de quoi manger frugalement et de l'eau-de-vie. Quittant le village, ils marchent d'un pas allègre dans la bise glaciale, "mais vivifiante". Ils prennent quelques minutes pour admirer le rougeoiement du grand glacier du Mont-Ferrant caressé par les premiers rayons du soleil. L'ascension se poursuit sous un ciel sans nuages. Le lever du jour les trouve à 1 800 mètres où ils rencontrent enfin la neige. Ils parviennent à la cascade des Oulettes qu'ils entendent gronder sous la neige. Délaissant une rive couverte de neige poudreuse et molle prête à glisser dans l'abîme, ils préfèrent escalader une paroi presque à pic sous l'oeil intéressé de plusieurs isards qui font des paris pour savoir lequel se cassera le premier la figure. Mais ils doivent déchanter, les trois humains continuent leur progression.
Bien que n'ayant pas encore goûté à son eau-de-vie, Henry Russell est déjà ivre. L'effort, le paysage, l'air cristallin, tout concourt à l'emporter dans un tourbillon de bonheur. C'est un mystique qui considère la montagne comme un temple réceptacle des forces telluriques. Il adore les courses solitaires qui l'amènent à affronter tempêtes, brouillards et abîmes. Doté d'une résistance exceptionnelle, il est capable de marcher 48 heures d'affilée. "Rochers, ravins, moraines, cascades, tout dormait sous la neige comme au fond d'un sépulcre, et dans ce blanc illimité, qui foudroyait nos yeux, nous seuls faisions trois taches errantes. Nous avancions sans bruit comme des fantômes, dans un silence étrange, universel et absolu : car rien au monde n'est aussi muet qu'une solitude de neige."
À trois heures de l'après-midi, après 9 heures d'ascension, les trois hommes atteignent enfin le sommet du Vignemale. "Jamais, je n'oublierai les courtes, mais mémorables minutes que nous passâmes là-haut dans le coeur de l'hiver, avec la certitude qu'aucun homme en Europe ne respirait à notre niveau : orgueil puéril, mais pardonnable... Du haut de cette espèce de cathédrale céleste, je voyais sous mes pieds la chaîne des Pyrénées gelée d'un bout à l'autre. J'étais au centre d'un paradis de neige !... Mon enthousiasme touchait à la folie..."
Mais il ne faut pas s'attarder, bientôt le soleil va disparaître. Dans la neige amollie où ils s'enfoncent jusqu'à la taille, les trois hommes tracent péniblement leur chemin. La nuit tombe alors qu'ils ne sont qu'à mi-chemin sur le retour de Gavarnie. Il faut rallumer la lanterne. Finalement, ils sont de retour au village après 16 heures de marche forcée, épuisés. Quand ils se lèvent, le lendemain, la neige tombe à gros flocons. "Mais elle tomba trop tard pour nous punir d'avoir violé ses temples pendant l'hiver, et elle ne put qu'y effacer nos traces."
ameoceane- Messages : 1349
Date d'inscription : 17/09/2010
Age : 71
Re: Samedi 11 février
par Monsieur Wu Sam 11 Fév - 10:18
Il y a en tout 9 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 1 Invisible et 8 Invités :: 1 Moteur de recherche
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 22 le Mer 30 Juin - 19:24
Les voyeurs sont au rendez-vous... !
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Monsieur Wu- Admin
- Messages : 1650
Date d'inscription : 16/03/2009
Re: Samedi 11 février
par Monsieur Wu Sam 11 Fév - 12:22
Tout c'qui est écrit sur c'forum pourra êt' ret'nu contre vous par Mareac sur inforum.
Monsieur Wu- Admin
- Messages : 1650
Date d'inscription : 16/03/2009
Re: Samedi 11 février
par Invité Sam 11 Fév - 13:55
Bonjour à toutes et tous!
M.WU,
effectivement MAREACTION lit votre forum! et comme vous, dit ce qu'il a lu ici, mais uniquement vous concernant!
Jusqu'à preuve du contraire, il est libre de lecture!
Par contre, vous, vous prenez tous les droits sur tous les forums! mais rien ne m'étonne!
C'est regrettable, d'ailleurs, que les anciens soient tous partis, et ne reviennent pas, il faudrait que vous vous posiez quelques questions,
Déjà voyez-vous, l'ambiance, immédiatement vous venez me critiquer! vous pensez que c'est encourageant, lorsque le maitre des lieues, agis comme vous le faites?
J'ai quitté ce forum, surtout pour vous, vous le savez très bien!
Allez bonne journée
M.WU,
effectivement MAREACTION lit votre forum! et comme vous, dit ce qu'il a lu ici, mais uniquement vous concernant!
Jusqu'à preuve du contraire, il est libre de lecture!
Par contre, vous, vous prenez tous les droits sur tous les forums! mais rien ne m'étonne!
C'est regrettable, d'ailleurs, que les anciens soient tous partis, et ne reviennent pas, il faudrait que vous vous posiez quelques questions,
Déjà voyez-vous, l'ambiance, immédiatement vous venez me critiquer! vous pensez que c'est encourageant, lorsque le maitre des lieues, agis comme vous le faites?
J'ai quitté ce forum, surtout pour vous, vous le savez très bien!
Allez bonne journée
Invité- Invité
Re: Samedi 11 février
par Monsieur Wu Sam 11 Fév - 17:47
Mais qui se cache donc derrière le pseudo Orchidée ?
Ne serais ce pas un Dendrobium ?
Ne serais ce pas un Dendrobium ?
Monsieur Wu- Admin
- Messages : 1650
Date d'inscription : 16/03/2009
Re: Samedi 11 février
par Invité Mer 15 Fév - 11:32
Monsieur Wu a écrit:Mais qui se cache donc derrière le pseudo Orchidée ?
Ne serais ce pas un Dendrobium ?
Vous savez très bien qui est derrière ORCHIDEE, puisque j'ai fait la présentation, d'ailleurs l'accueil est formidable
votre forum est en train de mourir de sa belle mort, et ceci grace à vous, un petit exemple de votre mentalité pourrie!
Si tu rajoutes à ça des connards au cerveau délabré, les cacochymes Konkikôze, Saréac et Ledevois
Voyez-vous, je suis de droite et fier de l'être, je n'ai jamais eu de haine pour ceux qui ne sont pas du même bord que moi! mais des pourritures de votre genre, voyez-vous m'ont écouré de la gauche! vous allez très bien avec votre bande de gus gauchons! très belle mentalité, à part dégueuler sur ceux qui ne pensent pas comme vous, "pensée unique de gauche", je cherche encore vos qualité! amitié???? j'y croyais avant de voir certains propos des internautes que j'estimais, malgré qu'ils n'étaient pas de droite!
Invité- Invité
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