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Message par Invité Jeu 9 Sep - 17:14

Un Observatoire du Fabriqué en France pour faire le point sur l'industrie française
06.septembre2010
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Photo : Dominique Henri-Simon/ministère de l'IndustrieChristian Estrosi a présenté l’Observatoire du Fabriqué en France, à Paris le 31 août 2010. Ce nouvel outil permettra de faire le point chaque année sur l’état de l’industrie française.
Sur la base du rapport d’Yves Jégo, Christian Estrosi a lancé l’Observatoire du Fabriqué en France, le 31 août à Paris. Son rôle sera de mesurer l’état du Fabriqué en France à partir d’indicateurs statistiques. Cet organe, d’un nouveau genre en France, sera placé sous l’autorité de la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services.

En créant l’observatoire du Fabriqué en France, Christian Estrosi souhaite "préparer la France d’après crise". Pour le ministre, il s’agit de redonner à l’industrie française les moyens de regagner des parts de marché et de créer des emplois, tout en augmentant "la production industrielle de 25 % d’ici à 2015".

Trois indicateurs pour mesurer l’état de l’industrie française
L’Observatoire du Fabriqué en France va se fonder sur trois indicateurs, mis à jour chaque année :

la part française des produits fabriqués en France, passée de 75 % à 69 % entre 1999 et 2009, mesure la valeur de la production due aux acteurs français. Aujourd’hui, les produits français contiennent plus de pièces de fabrication étrangère qu’auparavant. Ce phénomène concerne surtout l’aéronautique, le ferroviaire, l’agroalimentaire et les industries de santé. A l’inverse, l’industrie navale, la mode et le luxe utilisent de plus en plus de composants fabriqués en France.

le positionnement des filières françaises dans les échanges mondiaux : en dix ans, l’industrie française est devenue globalement importatrice.

la part des produits fabriqués en France parmi les produits vendus dans l’Hexagone, qui est passée de 67 % à 64 %, permet d'évaluer le niveau de la demande intérieure satisfaite par la production nationale. Cette baisse touche en particulier l’automobile et les industries de santé. A l’inverse, les produits fabriqués en France dans l’aéronautique, le ferroviaire et les technologies de l’information gagnent de l’importance sur le marché intérieur.

Ces données, fournies par l’Insee et les douanes, permettent d’étudier dix secteurs stratégiques pour l’industrie française : l’automobile ; l’aéronautique ; le ferroviaire ; la construction navale ; les technologies de l’information ; la mode et le luxe ; les biens de consommation ; la chimie et les matériaux ; la santé ; l’agroalimentaire.

Une dotation de plus de 500 millions d’euros
Christian Estrosi a également annoncé la mise en place d’un appel à projets. Il permettra de "soutenir des projets structurants dans les onze filières stratégiques identifiées* pour un montant total public-privé de 300 millions d’euros". Le ministre de l’Industrie a décidé d’allouer 231 millions d’euros supplémentaires "pour renforcer les moyens d’Oséo" et "soutenir environ 5 000 entreprises par an".

Par ailleurs, 200 millions d’euros ont été consacrés au dispositif d’aide à la réindustrialisation. "Il permet de cofinancer jusqu’à 60 % de l’investissement des PME lorsqu’elles décident de réinvestir en France et d’y créer des emplois". "Ce dispositif devrait permettre de soutenir une quarantaine de projets de réindustrialisation avec la création de 2 000 emplois d’ici à trois ans", a précisé le ministre.

Enfin, celui-ci a annoncé qu'une mission administrative travaille à l'élaboration des textes législatifs et réglementaires sur la transparence et la traçabilité. C'est une première étape dans l'objectif de mettre en place un label de marque France, suivant les recommandations du rapport d'Yves Jégo.

En lançant l’Observatoire du Fabriqué en France, Christian Estrosi a rappelé que "fabriquer en France constitue un objectif central de notre politique industrielle".

*Automobile, ferroviaire, aéronautique, construction navale, technologies et services de l'information et de la communication, industrie de la mode et du luxe, industries des biens de consommation, chimie et matériaux, industries de santé, agroalimentaire et éco-industries.



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