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Message par Invité Dim 26 Sep - 8:27

Édition du samedi 25 septembre 2010

SantéMontpellier mène la course au pancréas artificiel
MB



« C’est le rêve de tous les malades », rappelle Eric Renard, patron du département d’endocrinologie, diabète et nutrition du CHU de Montpellier. Si le projet a longtemps relevé de la science-fiction, la perspective d’un pancréas artificiel se profile désormais avec une quasi-certitude pour les 180 000 personnes qui, en France, souffrent d’un diabète de type 1, dit insulino-dépendant, l’affection se manifeste souvent à l’adolescence.

« D’ici quatre ans, le pancréas artificiel assurera les fonctions du pancréas naturel », explique Eric Renard, qui coordonne le projet européen AP@home, doté d’un budget de 13,6 M€ sur quatre ans, avec sept pays partenaires (France, Allemagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Autriche, Italie, Suisse). Une révolution alors que la dernière avancée technologique

s’est arrêtée à des pompes implantées qui évitent les injections d’insuline, commandées directement par le malade, mais qui demandent vérification de la glycémie. 15 000 patients sont ainsi soignés.

Le problème : « Il est difficile pour les malades diabétiques de déterminer la quantité d’insuline dont ils ont besoin, le niveau de sucre dans le sang peut être modifié par de nombreux facteurs : alimentation, sport, stress… », rappelle Eric Renard. Le futur pancréas artificiel sera doté d’un logiciel qui associera mesure du glucose et délivrance d’insuline en un seul appareil. Plus ingénieux que le système expérimenté par les Américains, qui distingue la pompe du capteur, indique le professeur Renard, également associé au projet grâce à la notoriété du CHU de Montpellier, pionnier dans la conception des pompes à insuline, portables en 1970, implantées en 1981, complètement implantées depuis 2000.

« Nos approches sont complémentaires, c’est une saine émulation », conclut-il.

L’étude clinique démarre en octobre, avec huit patients adultes sélectionnés dans cinq des centres d’étude, dont Montpellier. Les premiers résultats devraient être communiqués au printemps 2001. A terme, le dispositif devrait aussi bénéficier aux adolescents, dont le diabète est très instable.


Photo : M. B. - Eric Renard, patron du département d’endocrinologie, diabète et nutrition du CHU de Montpellier.

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