Le fil du jour et de l'amitié
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Samedi 18 février

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Message par Monsieur Wu Sam 18 Fév - 9:14

Bonjour mon Gégé chéri,

Vu (Wu) que t'es tout seul, je te fais une grosse bise.

J'te r'verrai plus tard... !
Monsieur Wu
Monsieur Wu
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Message par ameoceane Sam 18 Fév - 10:44

Samedi 18 février 832867 Mais que t'es bête !!

Salut GG, bonjour à tous

Ton ordi ce n'est plus un ordi mais une médiathèque !!
Ce matin j'ai trouvé que le ciel et la température avaient un petit air de printemps....par contre le mimosa a du mal , j'espère que ce grand froid aura seulement retardé sa floraison...

Bonne fête aux Bernadette et bonnes vacances à tous "nos petits" ! Une pensée toujours pour Eve en particulier .

Bonne journée

C'est arrivé aujourd'hui
Lewino et Dos Santos

Le duc François de Guise se voyait déjà roi de France. Lors du siège d'Orléans, un coup de feu l'envoie en enfer. Au suivant !
18 février 1563 : assassinat du duc de Guise. Bon débarras !

Samedi 18 février Fevrie13






Dans certaines familles, on a la coquetterie de se faire assassiner de père en fils. C'est le cas des ducs de Guise. Mais il faut dire que ces deux petits ambitieux le cherchent bien. Catholiques dans l'âme, ils ont été à l'origine de deux massacres parmi les plus effroyables de notre histoire : ceux de Wassy et de la Saint-Barthélémy. On se rappelle de l'assassinat du fils, Henri de Guise, ordonné par Henri III dans le château de Blois en 1588, davantage que celui du père, François Ier de Lorraine, deuxième duc de Guise, alors qu'il assiège Orléans aux mains des réformés. Ce prince est un féroce, prêt à tout pour s'emparer de la couronne royale portée successivement par les deux avortons de Catherine de Médicis, François II et Charles IX. Il est prêt à massacrer les réformés avec la même gloutonnerie qu'un chat avale sa pâtée.

Le 18 février 1563, vers 18 heures, il se dirige à cheval vers son quartier général des Vaslins accompagné par seulement deux compagnons. Ils chevauchent tranquillement, devisant de la journée. Les chevaux peinent à escalader un petit coteau. L'obscurité commence à envelopper les cavaliers. Le duc, qui s'est débarrassé de sa cuirasse, porte un pourpoint doublé de buffle, un collet doublé de même, et une houppelande sans manche. Les cavaliers arrivent à une croisée de chemin marquée par de hauts noyers et un gros rocher. Un homme armé surgit de l'ombre. Quand le duc se retourne pour répondre à son salut, un coup de feu éclate. Les compagnons de Guise l'entendent s'écrier : "Je suis mort !" et voient le meurtrier s'enfuir ventre à terre en hurlant : "Prenez le paillard ! Prenez le paillard !" Le rusé veut sans doute faire croire qu'il poursuit lui-même l'assassin. Belle ruse. Dans l'obscurité, les témoins du crime ne parviennent pas à identifier le cavalier, ils distinguent juste un manteau sombre et un morion, un casque métallique avec une crête. Sa monture est un cheval d'Espagne bai-brun, avec un harnachement blanc.
"Ce ne sera rien"

Après avoir jeté son cri, le duc de Guise s'affaisse, sa tête tombe sur l'encolure de son cheval, il veut se redresser, empoigner son épée. Mais le bougre n'en a pas la force. Ses compagnons le font glisser à terre et l'adossent au gros rocher. "Il y a longtemps qu'on me devait celle-là, mais je crois que ce ne sera rien", souffle-t-il. On lui arrache la chemise pour tenter de panser la blessure et d'arrêter le saignement. La balle est rentrée derrière l'épaule. À un gentilhomme qui passe par là, il demande de lui donner son manteau, car il a froid, et lui ordonne de galoper jusqu'à Paris pour annoncer la nouvelle à son frère, le cardinal de Guise. Pas de Samu à l'époque, aussi le duc de Guise est-il hissé sur son cheval pour regagner son quartier général, où les médecins examinent sa blessure : "Le coup de feu avait frappé M. de Guise derrière l'épaule droite, sous l'os de la palette, et est ressorti à la jointure du bras, près de la mamelle droite". Rien d'autre à faire que de le panser sommairement et de le laisser s'assoupir. Plus tard, ils sonderont la blessure pour en extraire des morceaux de balle.

Le lendemain, dès l'aube, des battues sont organisées pour retrouver l'assassin. Mais il faut attendre le surlendemain pour que des soldats le surprennent dans une chaumière des environs en train de se restaurer. Ils ont reconnu la description du cheval. L'homme a environ 25 ans, il est de taille moyenne, a le front haut, les yeux petits, le nez mal formé, le visage large, les traits gros, le teint basané, le poil noir. Amené au quartier général, on le reconnaît. C'est un certain Poltrot de Méré, gentilhomme de petite extraction, qui avait débarqué quelques jours auparavant pour proposer ses services au duc.
Traitement de faveur

Au fil des jours, les forces du blessé déclinent. Catherine de Médicis, qui a accouru, ne peut rien faire pour lui. Le 24 février, le duc de Guise s'adresse à sa femme, puis à son fils aîné. "Aye, mon mignon, mon ami, l'amour et la crainte de Dieu !" Puis il remercie ses serviteurs. Il a encore la force de râler contre ses médecins : "Je me plains à vous seigneur docteur de beaucoup de jeunes médecins non expers, lesquel pour une simple fièvre qui n'est ny furieuse ny dangereuse chargent si fort la boutique d'ordonnances, comme si ce fut une peste inguynaire ou bosse qui fut en l'aine. Je me plains à vous seigneur docteur." Il dicte encore son testament avant de s'éteindre entre 10 heures et 11 heures du matin, victime d'une septicémie pleurale.

Reste à savoir qui a armé le bras de Jean de Poltrot de Méré ? L'amiral Coligny et Soubise, chefs du parti des réformés qu'il rencontre à plusieurs reprises ? Méré avouera tout et son contraire jusqu'à son supplice. Il est écartelé le 18 mars 1563 en place de Grève (de l'Hôtel de Ville, aujourd'hui) devant une foule immense. En tant qu'assassin d'un haut personnage du pays, il a droit à un traitement de faveur. Le bourreau commence par lui arracher des morceaux de chair aux cuisses et aux bras avec une tenaille portée au rouge. L'assistance apprécie l'entrée en matière. Puis le bourreau et ses aides attachent chacun de ses membres à un cheval. Et fouette, cocher ! Mais les quatre cavaliers ont beau éperonner leurs montures, le bougre n'a pas l'air de vouloir se laisser démembrer. Il résiste. La foule gronde. Le bourreau sent qu'il lui faut agir sous peine de ridicule, il utilise un long coutelas pour couper quelques ligaments, telle une ménagère découpant une cuisse de poulet. Cette fois-ci, les chevaux parviennent à leur fin en laissant entendre de sinistres craquements. Mais le spectacle n'est pas achevé. Le tronc gigote sur le sol dans un dernier rappel. Le bourreau met fin définitivement aux souffrances de Méré en lui sectionnant la tête. Il peut rejoindre le duc en enfer...
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Message par christ Sam 18 Fév - 11:02

bonjour,

ben fallait mieux ne pas avoir a faire a la justice , écartelé quelle mort horrible....


une petite histoire ;


C'est un vieux sous-off légionnaire qui part à la retraite après 30 ans de service. Lors d'’une de ses nombreuses missions, il a ramené un perroquet très intelligent qu'il a tout naturellement appelé Coco et qui l'a suivi pendant toute sa carrière. Le vieux soldat, accompagné de son perroquet, monte dans le train et rejoint son nouveau chez-lui dans une ferme dans les Ardennes. Une fois installé, le légionnaire s'adresse à Coco et lui dit :

> - ça y est Coco, on est à la retraite, pour de bon… !

> - Oui chef ! Réponds le perroquet.

> - Coco, y-a plus de chef, c'est fini, tu entends ?

> - Oui chef !

> Le lendemain matin, Coco se précipite dans la cour de la ferme et se met à hurler :

> - Rassemblement Compagnie !

> - Tout le monde en bas ! Magnez-vous l'cul !

> Le légionnaire s'approche du volatile et lui dit :

> - Coco, t'es sourd ou quoi, c'est fini, tout ça, on est civils, y-a plus de rassemblement, plus de chef, plus de tout ça, on est civil maintenant !

> - Oui chef !

> L'homme souffle et retourne à ses occupations. La journée se passe normalement, sans autre incident. Le lendemain matin à 07H15, une voix retentit dans la cour :

> - Attention pour les Couleurs ! Envoyez !

> L'homme ouvre la fenêtre et voit Coco en train de hisser les Couleurs les poules et les canards au garde-à-vous. Il hurle à son perroquet de venir le voir dans sa chambre. l'oiseau le rejoint d'un coup d'aile, tape à la fenêtre :

> - Permission d'entrer ?

> - Viens Coco ! Écoute c'est fini, tout ça, y-en a marre de tes conneries, on est civils, enfonce-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, à la prochaine connerie de ce genre, je t'en colle une, compris ?

> - Oui chef !

> La vie reprend son cours, pas d'autres dérapages à déplorer. Un jour, sortant dans la cour, le légionnaire voit passer une poule complètement déplumée, puis un canard également déplumé. En avançant, il constate que toutes les volailles qu'il croise n'ont plus une seule plume. Il entend des cris venant du poulailler, il se précipite, et là il voit Coco qui a choppé une poule et qui lui arrache toutes les plumes en hurlant :

> - Quand je dis tenue d'été, c'est tenue d'été, bordel !

>
>

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