lundi 05 octobre 2015
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lundi 05 octobre 2015
Bonjour
La tiédeur au jardin fait croire encore l’été.
Une main invisible vient bousculer le temps vers un automne qui pointe son jaune aux feuillages. L’air mélange les parfums, aux souffles d’un vent lent, presque insolent. Il ensauvage tout en gestes brusques et fous.
On brûle, on frissonne, tantôt bras nus, tantôt vêtus d’une petite laine.
Les heures incertaines hésitent la chaleur quand la fraîcheur tente des prémices d’automne.
Je veux me régaler des ombres allongées, à l’herbe bien rangée, d’un soleil tout chaud.
Il me manque déjà, son or, sa douceur.
De nouvelles couleurs viendront apprivoiser les jours à venir, comme s’en iront dormir nos heures aux souvenirs d’une saison qui meurt.
Chaque jour ses plaisirs, ses trésors même la peur lorsque l’on craint le pire. Et si tout devenait gris, triste à mourir !
Mais dans un long soupir alangui et serein, les arbres feuille à feuille quitteront leur parure.
Les sous-bois prendront feux de roux, de bruns et d’or.
Ce temps n’est pas venu, il s’apprête tout au plus.
Laissons nos yeux encore accrochés aux glycines, caresser le violine.
Glisser aux roses, aux chèvre feuilles aussi des regards gourmands, demain il sera temps ...
Les capucines couvrent les pieds torturés de la vigne, de leurs larges feuilles d’un vert si tendre, qu’on pourrait se méprendre et croire le printemps aux matins à venir.
Belle journée
rosalie
La tiédeur au jardin fait croire encore l’été.
Une main invisible vient bousculer le temps vers un automne qui pointe son jaune aux feuillages. L’air mélange les parfums, aux souffles d’un vent lent, presque insolent. Il ensauvage tout en gestes brusques et fous.
On brûle, on frissonne, tantôt bras nus, tantôt vêtus d’une petite laine.
Les heures incertaines hésitent la chaleur quand la fraîcheur tente des prémices d’automne.
Je veux me régaler des ombres allongées, à l’herbe bien rangée, d’un soleil tout chaud.
Il me manque déjà, son or, sa douceur.
De nouvelles couleurs viendront apprivoiser les jours à venir, comme s’en iront dormir nos heures aux souvenirs d’une saison qui meurt.
Chaque jour ses plaisirs, ses trésors même la peur lorsque l’on craint le pire. Et si tout devenait gris, triste à mourir !
Mais dans un long soupir alangui et serein, les arbres feuille à feuille quitteront leur parure.
Les sous-bois prendront feux de roux, de bruns et d’or.
Ce temps n’est pas venu, il s’apprête tout au plus.
Laissons nos yeux encore accrochés aux glycines, caresser le violine.
Glisser aux roses, aux chèvre feuilles aussi des regards gourmands, demain il sera temps ...
Les capucines couvrent les pieds torturés de la vigne, de leurs larges feuilles d’un vert si tendre, qu’on pourrait se méprendre et croire le printemps aux matins à venir.
Belle journée
rosalie
chat2ouille- Messages : 1646
Date d'inscription : 13/03/2009
Re: lundi 05 octobre 2015
Bonjour Rosalie, bonjour à tous
Je viens me réchauffer à tes mots Rosalie, tellement qu'ils sont beaux.
Le froid commence à arriver, on allume la cheminée.
Bientôt la saison des châtaignes dans les sous-bois où le calme règne.
Les glands sont pour les écureuils et la mousse pour les chevreuils.
Bonne fin d'après-midi
Je viens me réchauffer à tes mots Rosalie, tellement qu'ils sont beaux.
Le froid commence à arriver, on allume la cheminée.
Bientôt la saison des châtaignes dans les sous-bois où le calme règne.
Les glands sont pour les écureuils et la mousse pour les chevreuils.
Bonne fin d'après-midi
Eventail- Messages : 2183
Date d'inscription : 28/05/2011
Age : 75
Localisation : Sud
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