La guerre, c'est joyeux, ça fait rire !

D'un journaliste français qui n'est jamais allé sur le front, le 31 octobre 1914 :

- Le soldat français rit partout. Il a commencé à rire le jour de la mobilisation.
Le rire des tranchées, c'est un rire exceptionnel, merveilleux. Il apaise la faim, il trompe la soif, il rassasie et désaltère quand on n'a rien du boche à se mettre sous la dent et au creux de l'estomac. Qui rit dîne, et le tour est joué !
D'ailleurs, le soldat français ne pourrait pas se passer de rire, car toute épreuve n'est pour lui qu'une récréation. Au combat comme à la fête, il faut qu'il aille à gorge déployée.
Allez-y, les joyeux, les pinsons, les bons enfants, les types, les lascars ! Soyez gais ! Amusez-vous ! Dansez ! Riez ! Chantez !
( Henri Lavedan )

J'aurais aimé voir sa tête si lui avait été au front, quel qu'il soit!

jean-luc a écrit:D'un journaliste français qui n'est jamais allé sur le front, le 31 octobre 1914 :

- Le soldat français rit partout. Il a commencé à rire le jour de la mobilisation.
Le rire des tranchées, c'est un rire exceptionnel, merveilleux. Il apaise la faim, il trompe la soif, il rassasie et désaltère quand on n'a rien du boche à se mettre sous la dent et au creux de l'estomac. Qui rit dîne, et le tour est joué !
D'ailleurs, le soldat français ne pourrait pas se passer de rire, car toute épreuve n'est pour lui qu'une récréation. Au combat comme à la fête, il faut qu'il aille à gorge déployée.
Allez-y, les joyeux, les pinsons, les bons enfants, les types, les lascars ! Soyez gais ! Amusez-vous ! Dansez ! Riez ! Chantez !
( Henri Lavedan )

 
 
J'ai lu, il y a longtemps, "La peur" de Gabriel Chevallier. Ce livre m'a marquée, notamment un passage où l'auteur s'étonne de voir un gars rire. En le contournant, il constate qu'il manque au soldat la moitié de sa tête.

Il décrit par ailleurs très bien les états d'âme des soldats dans les tranchées. De quoi faire réfléchir en somme.