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La pyramide de Kheops

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Message par Invité Mer 1 Oct - 10:27

La pyramide de Khéops et la rampe interne


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Je ne réussis pas à mettre le lien.
Mais voici le début du texte :

En 2005, Jean-Pierre Houdin et Bob Brier démontrent que tous les processus décrits dans leur modèle sont plausibles et permettraient de reconstruire avec les contraintes de l’époque (hommes, matériaux, outils) une pyramide identique (volume, parement en pierre de Tourah, chambre du roi avec sa série de poutres monumentales allant jusqu’à 60 tonnes) en une vingtaine d'années. Ils sont soutenus par les ingénieurs de la société Dassault Systèmes qui réalisent une visualisation 3D numérique de l'ensemble de leur théorie.

L'équipe va plus loin en 2006 en démontrant — grâce aux logiciels de simulation par éléments finis utilisés notamment dans la simulation de crash tests dans l'industrie automobile — comment les poutres de la chambre du roi se sont fissurées. Selon cette étude, ces fissures ne se seraient pas produites au moment de la construction de la chambre du roi mais plus tard, à cause de la conjonction de deux facteurs, à savoir la présence de 80 mètres minimum de pierres au-dessus des plafonds et l'affaissement de trois centimètres du mur sud.

La rampe externe frontale

Jean-Pierre Houdin suppose l'utilisation d'une rampe frontale à double voie, érigée avec les mêmes matériaux que la pyramide, pour la construction des quarante-trois premiers mètres de l'édifice, jusqu'au niveau de la base de la chambre du roi. Une voie est utilisée pour monter les blocs de pierre pendant que l'autre voie est rehaussée, permettant ainsi la continuité des travaux. Le premier tiers en hauteur de la pyramide, soit les deux tiers de son volume, serait construit de cette manière. Au-delà de 43 mètres, le volume de pierre nécessaire croissant avec la longueur de la rampe extérieure aurait été trop important rapporté au volume décroissant restant à construire de la pyramide.

La rampe interne

C'est pourquoi il avance l'hypothèse de la construction d'une seconde rampe à l’intérieur de l’édifice qui aurait permis de monter les blocs pour la suite des travaux : cette rampe en forme de spirale (composée de segments rectilignes raccordés à angle droit), construite depuis la base de la pyramide, aurait ainsi couru à quelques mètres en retrait des faces de la pyramide, en vingt-et-un tronçons et sur une longueur de 1,6 km. À chaque rencontre de l'une des arêtes, un espace ouvert aurait permis de faire pivoter les blocs de pierre1.

La partie supérieure de la pyramide aurait été ainsi construite avec les matériaux récupérés lors du démontage de la rampe extérieure, ce qui expliquerait l’absence sur le terrain de résidus importants qu’une rampe extérieure unique n’aurait pas manqué de laisser.

L'architecte met en exergue les défauts des autres théories afin de soutenir la sienne. Ainsi une rampe frontale allant jusqu'au sommet de la pyramide nécessiterait une pente trop forte ou un volume trop important. La rampe en spirale préconisée par l'égyptologue Georges Goyon aurait manqué de stabilité, se serait mal prêtée à la traction des haleurs et aurait fortement compliqué la parfaite exécution de la pyramide, sans oublier que la construction de la chambre du roi impliquait le transport de poutres de granit de plus de soixante tonnes jusqu’à une hauteur de soixante mètres.

Jean-Pierre Houdin étaie son hypothèse sur plusieurs indices archéologiques. Parmi ceux-ci, la présence dans le socle de l'obélisque maçonné du temple solaire de Niouserrê, à Abousir de ce qu'il qualifie de « rampe interne ». Le site, datant de la Ve dynastie et méticuleusement étudié par Ludwig Borchardt, présente une structure interne en colimaçon qui ne semblait indiquer jusqu’à présent qu’un simple escalier d'accès à la terrasse du premier tronc de l'obélisque. Pour Houdin, cette structure prouve que le concept de couloir en spirale à angle droit était un élément architectural utilisé par les bâtisseurs égyptiens à peine plus d’un siècle après la construction de la Grande pyramide ; mais surtout, en étudiant de près les vestiges visibles, on découvre les traces d’une rampe d’origine beaucoup plus large que le couloir définitif lui-même et que les premiers rangs de blocs des murs latéraux visibles sont posés parallèlement à la pente de cette rampe, suivant le même principe que ceux de la grande galerie de la pyramide de Khéops. Cela laisse à penser qu’une rampe en spirale non couverte à l’intérieur du socle aurait été utilisée pour la construction de celui-ci et qu’ensuite un couloir couvert d’accès à la terrasse aurait été construit dans l’emprise de cette rampe.

La pose des blocs de parement


Un argument fondamental est le contrôle de l’élévation de la pyramide qui ne peut être assuré, selon l’auteur, qu’en posant les blocs de parement en calcaire fin déjà surfacé en premier et ce niveau après niveau ; les arêtes, façades et diagonales sont alors parfaitement contrôlables. La seule façon d’y parvenir est d’introduire les blocs de façade dans le périmètre de l’édifice et de les positionner ensuite en façade, de l’intérieur vers l’extérieur. La rampe extérieure permet de le faire pendant toute la durée de son utilisation, mais seule la rampe intérieure permet de continuer le processus jusqu’au sommet. D’après Jean-Pierre Houdin, le calcaire de Tourah est d’ailleurs un des éléments fondamentaux, avec l’invention de la technique de l’encorbellement, qui ont conduit à la construction des grandes pyramides lisses de la IVe dynastie (pyramide rhomboïdale, pyramide rouge, 3e étape de la pyramide de Meïdoum, pyramide de Khéops et pyramide de Khéphren). En effet, ce calcaire a une particularité remarquable : il est tendre à l’état naturel dans la carrière, mais il durcit très vite à l’air libre après son extraction. Les Égyptiens, ne disposant pas d’outils de coupe plus durs que le cuivre, avaient compris tout l’intérêt de les façonner définitivement dès l’extraction. Il était donc impératif de pouvoir mettre en place ce parement en premier, niveau après niveau. Le parement encore visible de la pyramide rhomboïdale en serait une preuve, les nombreuses réparations effectuées sur les blocs de façade montrent bien que ceux-ci ont été posés déjà surfacés. Durant leur transport ces blocs recevaient des chocs, particulièrement aux arêtes ; une réparation était donc nécessaire juste avant la pose définitive. Plus important, sur certains blocs les réparations montrent qu’elles n’ont pu être réalisées qu’avant la pose du bloc immédiatement au-dessus de ceux-ci.

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