les Français se tournent de + en +

vers le local.
C'est bon pour l'économie local des agriculteurs.
C'est bon aussi pour la planète, car pourquoi transporter des tomates du Sud vers la Bretagne ?
Pourquoi faire du foin dans le Nord pour le transporter dans les fermes du Sud ?
On y gagne aussi en qualité et fraîcheur des légumes et des fruits.


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La filière des circuits courts est en train d'exploser en France. A. GELEBART / 20 MINUTES
Salon Les crises alimentaires ont relancé la production de proximité
Bientôt la revanche des producteurs de proximité ? La filière des circuits courts, c'est-à-dire avec zéro ou un seul intermédiaire, est en train d'exploser en France. « On ne sait plus où donner de la tête », assure Yuna Chiffoleau, chercheuse en sociologie à l'Institut national sur la recherche agronomique (Inra ) et spécialiste du sujet.

Un phénomène international
Le regain d'intérêt pour la consommation de produits régionaux, voire locaux, a commencé il y a deux ou trois ans. « La succession de crises alimentaires, comme celle de la vache folle, la méfiance à l'encontre de l'agriculture intensive et du système agroalimentaire a redonné l'envie au consommateur de se rapprocher du producteur », explique la scientifique. La prise en compte environnementale n'a fait qu'accélérer le processus. La filière des circuits courts, jusqu'ici réservée à des produits de fête (foie gras, vin, etc.), s'étend aujourd'hui aux produits de grande consommation, particulièrement les produits frais. « Elle ne remplacera jamais les circuits longs. Mais elle peut peser jusqu'à 40 % de parts de marché, pour certains produits. »
Résultat : des marques développent des produits made in France, la plupart des régions françaises créent leurs propres labels pour défendre la production régionale, et même la grande distribution s'y met. La restauration scolaire se tourne aussi de plus en plus vers la production locale.
Il n'en reste pas moins que la France est « très en retard » par rapport à certains pays, relève Yuna Chiffoleau. « Aux Etats-Unis, au Japon, en Europe du Nord, et même dans des pays du Sud, le mouvement est encore plus important. C'est un phénomène international. »

Mickaël Bosredon

Lorsque je le peux, je fais comme toi : je privilégie les maraîchers.
Et nous sommes dans une région, où il y a beaucoup de petits maraîchers qui cultivent les légumes dans de serres.